
Introduction
L'icône est selon la tradition orthodoxe “un témoignage sacré de la présence divine. (...) Elle n'appartient pas à notre monde éphémère et mortel mais à celui de la Jérusalem céleste.”
Si au départ, elles servent à la piété populaire et sont généralement de dimensions réduites, les icônes vont rapidement se multiplier, notamment au sein de l’Eglise aux VIe et VIIe siècles. Le culte lié à la croyance en la présence quasi physique de la personne représentée dans l'icône, vont conduire à de nombreux excès ; s’ensuit alors la crise iconoclaste qui va s’étendre sur plus d’un siècle mais l’icône triomphera en 843. L'icône a cette fonction de faire revivre la mémoire d'un saint personnage, de figer la grâce, de susciter un sentiment de vénération à son égard ou d'instruire les fidèles.
Dans ce cas présent, l’icône fait revivre la mémoire du miracle de Saint-Michel à Chonae. L’analyse de cette œuvre se tiendra en trois parties : la dimension de l’icône, le thème de Saint-Michel dans l’iconographie et enfin la portée biblique et théologique de l'œuvre et en quoi est-elle symboliquement intéressante.
I. La dimension de l’icône
1. L’histoire du miracle
Selon le premier "conte du miracle" byzantin, à Colosses en Phrygie, Saint-Michel apparut à un habitant dans un rêve pour lui dire de faire boire à sa fille muette l’eau de la source afin qu’elle guérisse. La jeune fille bu l’eau de la source et retrouva ainsi la parole. Après ce miracle, le père et la fille, encore païens, furent baptisés. En signe de gratitude pour l’archange, ils édifièrent une église en l’honneur de Saint-Michel sur cette source miraculeuse. Le lieu devint ainsi un petit centre de pèlerinage pour les chrétiens de la région et entraîna beaucoup de conversions, ce qui attira l’animosité grandissante des païens.
90 ans plus tard, un ascète du nom d’Archippe vécut au service de cette église pendant 60 ans. Mais avec la malice générale de l'époque envers les chrétiens et en particulier contre Archippe, les païens firent le projet de détruire l'église. Pour ce faire, ils rompirent des barrages sur les rivières Lykokaperos et Kufos dans le but d’engloutir l’église sous les eaux. Saint Archippe pria alors l’archange Saint-Michel pour conjurer le danger. C’est alors que l’archange Saint-Michel apparut au bienheureux Archippe. Il frappa la pierre avec sa lance et le rocher se fendit aussitôt laissant passer les eaux comme dans un entonnoir et ainsi les détourner de l'église. En voyant un tel miracle, les païens ont fui dans la terreur.
C’est pourquoi, l’endroit où les rivières se sont engouffrées dans la fissure a reçu le nom de "Chonae", qui signifie : plongeant, creuset, entonnoir. Désormais, le nom de ce lieu est passé de Colosses à Chonae, en l'honneur du protecteur l’archange Saint-Michel. Le jour du souvenir fut si important pour l’église Byzantine, qu’ils établirent une fête commémorative le 6 septembre.
2. Contexte historique
La Phrygie est une ancienne contrée d’Asie Mineure, située entre la Lydie et la Cappadoce, sur la partie occidentale du plateau anatolien. La ville importante était Colosse. Les phrygiens sont un peuple indo-européen qui s'installe dans une zone correspondant à l'actuelle Turquie vers 1200 avant J.-C. Ce puissant royaume des Phrygiens, fut à son apogée sous le règne de Midas. Suite à l'effondrement de l’empire Hittites, il passe sous la domination de l’empire Perse et enfin de l’empire Ottoman. Situés près des frontières, la ville et son sanctuaire de Saint-Michel furent ravagés de nombreuses fois par les Turcs dès 1070 et finirent par tomber définitivement en 1204.
3. Description
Cette icône date de la deuxième moitié du XIIème siècle et est conservée au Monastère Sainte-Catherine au Mont Sinaï, en Egypte. La technique utilisée est celle de la tempera à l'œuf sur un panneau de bois dont les dimensions sont 37,5 cm x 30,7 cm. Elle est peinte avec des pigments naturels. Il y a quelques lacunes dont une importante dans le bas.
Deux personnages figurent : Saint-Michel et Saint Archippe en face l’un de l’autre. Les deux fleuves apparaissent de par et d’autre de l’image et confluent en un tourbillon qui s'engloutit dans le sol. Les deux personnages ont tous deux une auréole de couleur or comme pour rappeller leur sainteté et leurs vertues mais sont néanmoins contrastés par leurs taille, leurs vêtements, leurs postures et leurs actions.
L'archange Saint-Michel est représenté dans un mouvement spatial complexe. Il a une stature de géant avec la tête légèrement penché, les cheveux frisés doté d’une torque. Regard impassible empreint de compassion. Il est vêtu d’une robe bleue recouvert d’une chlamyde beige resserré à la taille. Dans sa main droite, il tient sa longue lance rouge, pointée dans le sol où l’eau s’écoule. Ses ailes sont de couleurs rouges et noires et ses pieds nus ou avec des spartiates.
Face à lui, le moine Archippe est dans une posture plus petite, humaine voir de dévotion. La tête et le regard levé vers Saint-Michel dans la contemplation du miracle. Il est presque figé dans un accueil total avec ses mains ouvertes debout sur un sol ressemblant à du marbre. Il porte des vêtements noirs, marrons foncé, bleu marine, dans des teintes plus austères rappelant ainsi son statut d’ascète en total contraste avec les robes de l’archange. Saint Archippe se tient à l’entrée de l’église située en arrière-plan. L’église a une sorte de coupole ornée de tuiles bleues et surmontée d’une croix blanche. Les tuiles ressemblent ici à des écailles de poissons. L’entrée semble anormalement énorme laissant apparaître une sorte de cadre.
Se distingue également le drapé des vêtements des deux personnages. Saint Michel est sur fond doré et Archippe sur fond plutôt orangé. Les deux espaces sont néanmoins sur un fond doré : espace de liberté et de transcendance.
La petite taille de l’icône permet de l'attribuer aux images dites de culte (soit une icône proskynesis) qui le jour de la célébration, étaient disposées sur un pupitre dans la nef centrale de la Basilique du Sinaï. Ce qui pourrait justifier la lacune située dans le bas.
Cela nous renseigne sur les trois inscriptions qui apparaissent sur l’icône : la première au-dessus de la tête de Saint-Michel correspond à ses initiales, l’inscription à gauche sous les initiales correspondrait donc à la date de la commémoration du miracle et celle en haut au centre, au titre du texte liturgique associé à sa commémoration annuelle. Enfin, au dos de l’icône, laisse entrevoir une grande croix rouge à trois barres.
4. Référence stylistique de l’oeuvre
D’une manière générale, l’icône est dotée d’un certain raffinement. Dans l’apparence et la posture noble de l’Archange, dans l’harmonie des couleurs, des poses et des gestes gracieux, avec en outre, un goût prononcé pour les détails : drapé des vêtements, ailes de l’ange, le cours d’eau. Tout indique que l’auteur était sous l’influence de l'art de Constantinople de la seconde moitié du XIIe siècle. Voir même plus particulièrement, sous influence de la dynastie Comnène.
Sous les Comnènes se développe la peinture sur panneaux de bois d'images saintes, destinée à la dévotion privée ou à l'exposition sur des iconostases. On qualifie ce type d’art : l'art de la dynastie comnène, produit dans l'empire byzantin entre 1081 et 1185. Une œuvre donc qui incarne le courant aristocratique caractérisé par la peinture byzantine de cette époque.
L’un d’entre eux, Manuel Ier Comnène aurait fait une halte à Chonae pour visiter en pèlerin l’église de Saint-Michel. Un point intéressant qui permet de définir véritablement l’influence stylistique de cette œuvre. D’ailleurs, l’église avec une sorte de coupole ornée de tuiles bleues rappelle étroitement les édifices en forme de dôme dans les miniatures du manuscrit les “Homélies de Jacques de Kokkinobaphos”.
5. Son lieu de conservation : le monastère Sainte-Catherine
Le monastère Saint-Catherine, situé au sud de l’Egypte est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité depuis 2002. Il est le plus ancien monastère orthodoxe du monde encore en activité. Il est fondé au VIe siècle sous l’ordre de l’empereur Justinien, en 548. Il se situe au pied du Mont Sinaï à l’emplacement où la tradition situait le Buisson-Ardent où Moïse aurait reçu les tables de la loi. Cette zone lui confère une dimension sacrée pour les trois grandes religions.
C’est un monastère fortifié, ayant au départ une fonction de protection qui se compose de la Basilique, de la chapelle du Buisson Ardent, de la Bibliothèque, du Minaret, du puits de Moïse et ainsi que du Musée des icônes qui abrite l’une des plus importantes collection d'icônes et la deuxième bibliothèque de manuscrits anciens au monde après celle du Vatican.
Au moment de la controverse iconoclaste, la péninsule du Sinaï où se trouve le monastère Sainte-Catherine était sous contrôle islamique, permettant aux icônes du monastère d'échapper à l'iconoclasme. D'autres facteurs, y compris l'emplacement isolé du monastère, les fortifications, l'occupation continue par les moines, ainsi que le climat sec de la région, ont tous probablement contribué à la préservation des icônes au Sinaï.
II. Le Miracle de Saint-Michel à Chonae à travers l’iconographie
1. Le thème de Saint-Michel
Dans la liturgie byzantine, l’archange Saint-Michel est appelé l’archistratège, titre attribué à ce prince de la milice céleste, dont le nom en hébreu signifie « Qui est comme Dieu ». La toute première apparition de Saint-Michel serait celle étudiée ici parmi les apparitions les plus célèbres.
Le type iconographique de Saint-Michel varie pendant le Moyen-Âge. A Byzance, il porte la chlamyde de couleur pourpre ou le loros de la Cour impériale, avec sa lance et des ailes toujours plus flamboyantes. En occident, c’est tantôt la lance et tantôt l’épée. Il est souvent à pied ou dans le ciel. Jusqu’au XIVe siècle, l’Archange est représenté vêtu d’une aube avec un visage juvénile et imberbe laissant penser à une jeunesse éternelle. La plupart du temps, les cheveux sont bouclés. Tous les autres archanges sont également représentés de cette façon.

La plus ancienne image survivante du miracle provient du Ménologe de Basile II du XIe siècle.
La représentation de ce miracle ci-dessus est étroitement similaire avec l’icône étudiée. Les seules différences résident dans les couleurs du chlamyde de l'archange et de l’église ainsi que dans la flamboyance des détails dans le paysage.
Il est intéressant de souligner que l’icône étudiée se situe dans la continuité chronologique de cette première représentation, ce qui justifie cette ressemblance.
2. Autres icônes représentants le Miracle de Saint-Michel à Chonae
Afin d’avoir une vision plus élargie du “Miracle de Saint-Michel à Chonae”, voici un panel d’icônes, de représentations, du Miracle à travers différentes époques et différents styles.

Icône du nord de la Russie datant du XVe siècle. Collection de Pavel Dmitrievitch Korine, Russie
Icône grec datant du XVIIe en 1603, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, France
Cachet de l’icône “Archange Michael avec des actes” datant de la fin du XVIe siècle. Du monastère Mikhailo-Arkhangelsk d'Ustyug. Maintenant - dans la collection du Musée central de la culture et de la peinture russe ancienne Andreï Roublev. Russie
Information inconnue
Une image d'une série d'icônes "tablette" de la cathédrale de Sainte-Sophie de Novgorod en Russie, datant de la fin du XVe - début XVIe siècle. Russie. collection du musée-réserve de Novgorod, Russie
Icône datant XVIIe siècle, Collection du musée-réserve Ouglitch, Russie
Icône datant de 1321. Fresque de l'église de l'Assomption du monastère de Gracanica, Kosovo
Icône russe datant du XIXe siècle. Sur la gauche se trouve le Miracle de Chonae. Sur la droite se trouve le renversement de Satan et de son armée du ciel. Russie.
Icône russe datant du XVe siècle. Collection du Musée d'art régional de Riazan, Russie
Pas certaine de l’information : Icône Russe, probablement conservée en Ukraine.
Icône Russe datant du XVIIe. Conservation inconnue
Icône grec datant de 1500, Monastère Saint-Jean-le-Théologien, Patmos, Grèce
Il y a incontestablement une prolifération du Miracle, plus particulièrement en Russie. En effet, les temples et l'iconographie dédiés à ce Miracle, se sont répandus en Russie depuis la fin du XIVème siècle. D'ailleurs, le monastère au Kremlin de Moscou où les tsars russes furent baptisés était dédié à la Fête du Miracle et a donc reçu le nom de “Monastère Tchoudov” qui veut dire Monastère du Miracle.
Ce qui est intéressant de constater c’est que sur toutes les icônes il est possible de confirmer que Saint-Michel porte à chaque fois la chlamyde rouge/pourpre (sauf icône n°9). Saint Archippe est systématiquement en posture de supplication, se prosterne. Dans de nombreux cas, se distingue très nettement le fameux trou, cette fissure où l’eau s’écoule. Puis surtout, ce paysage, qui est foisonnant dans chacune des représentations. Un autre élément est le style esthétique de l’eau qui semble tortiller comme un serpent. Il semble que ce soit délibéré et que d’après les recherches cela ferait écho au miracle antérieur de Saint-Jean et du “serpent géant” près de Colosses.
Or, dans l’icône étudiée, il y a une véritable sobriété. Aucun détail du paysage n’est dépeint. Seule la source d’eau est représentée et apparaît comme une véritable cascade miraculeuse. Il y a une volonté d’éradiquer toute forme d’ombre au sens propre et symbolique et n’y laisser subsister que la puissance angélique. Saint Archippe se tient droit presque figé mais surtout Saint-Michel porte une chlamyde de couleur beige/or. Il est inondé de lumière divine. Il est représenté dans la pure tradition byzantine avec cet or qui inonde la scène. Comme, si cet icône était le Miracle des Miracles, finalement.
III. La portée biblique et théologique de l’icône
1. Explications factuelles
L’étude de cette icône révèle beaucoup de croisements intéressants, tant d’un point de vue biblique que théologique.
Tout d’abord, il est à rappeler que l’icône est conservée dans un lieu symbolique, puisque le monastère est situé non loin de là où Moïse aurait reçu les tables de la loi. (Exode) En outre, malgré les événements tumultueux qu’a connu la région, le monastère a toujours fait l’objet d’une protection particulière de la part des militaires comme des chefs religieux.
D’autre part, il est dit que lorsque l’apôtre Jean vînt à passer par la Phrygie pour prêcher l’évangile, il prophétisa qu’une source miraculeuse jaillirait et que beaucoup recevrai la guérison de cette eau bénite avec une prochaine visite providentielle de l’archange Saint-Michel.
Le miracle n’est pas cité dans la bible, néanmoins la ville de Colosse et le personnage d’Archippe y apparaissent par l’épître de Paul aux colossiens où il s’adresse d’ailleurs presque personnellement à Archippe dans la fin de la lettre : “Enfin dites à Archippe : “Veille à bien accomplir le ministère que tu as reçu dans le Seigneur.” (Col. 4,17). Cela fait-il écho au Miracle de Saint-Michel ? Certainement.
2. Explications personnelles
Cette épuration esthétique de cette icône est intéressante car elle révèle non pas deux protagonistes, mais trois : Saint-Michel, Saint Archippe et l’eau comme esprit saint et source de bénédiction. Une véritable trinité s’y dessine.
Il est également intéressant de constater la scission très nette entre Saint Michel et Archippe par la source d’eau. Une scission entre monde divin et monde humain. L’icône rappelle aussi timidement les diptyques, ces œuvres où deux panneaux se suivent, forment un tout et se complètent l’un l’autre. Toujours cette scission entre monde divin et monde humain mais en parfaite harmonie l’un l’autre. Cette dualité incarne le socle même de la bible : “Dieu sépare la lumière d’avec les ténèbres.” (Gn 1,4) “ il y eut un soir, il y eut un matin” (Gn 1,5).
Mais surtout, l’élément le plus saisissant est cette volonté de faire résonance aux Saintes Portes ou Portes Royales ; ces portes centrales de l’iconostase. Comme pour nous inviter à pénétrer directement dans la source miraculeuse de l’icône et ainsi atteindre la grâce divine.
Conclusion
L’icône “n’a besoin ni du soleil, ni de la lune pour l’éclairer ; car la Gloire de Dieu l’éclaire.” (Apoc. 21, 23).
La lumière est partout, et l’ombre n’existe pas. Elle revêt une dimension intime dans lequel il est possible d’atteindre Dieu par sa beauté. L’icône est cette cristallisation du divin dans la matière. Il y a cette volonté de figer la foi dans un continuum temporel.
Michel Quenot (prêtre de l'Eglise orthodoxe de Fribourg en Suisse) d’ailleurs résume parfaitement le monde magique de l’icône : "Art théologique, l'iconographie est vision et connaissance de Dieu. Ni l'art, ni la théologie pris séparement ne sauraient créer une Icône. L'union des deux s'impose".
Les icônes semblent être vraisemblablement une représentation théophanique. Tant au niveau du fond, que de la forme. Elles incarnent cette preuve de l'invisible et il ne saurait en être autrement.
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Avec l’aide de :
Association “Friends of Mount Sinaï” (FMSM)
Père Justin, Monastère du Mont Sinaï